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Stairway to heaven
15/11/2005 01:12
Sommaire
Les Membres 1968, le commencement Led Zeppelin, octobre 1968 Led Zeppelin II, sur les routes
Les membres
Jimmy Page - Guitare, mandoline, auteur ... Robert Plant - Chant, harmonica, auteur ... John Paul Jones - Guitare basse, piano, claviers, auteur ... John Bonham - Batterie, percussions, auteur ...
1968, le commencement
Au début, Led Zeppelin s'appelle The New Yardbirds, composé de Jimmy page, Robert Plant, John Paul Jones et John Bonham, managé par le redoutable Peter Grant. Une tournée en scandinavie est prévue, mais le groupe n'a jamais répèté ensemble. Lors de leur première répétition aux studios, de Gerrard Street à Londres, Jimmy Page est époustouflé par le son de son groupe et est persuadé avec Peter Grant, de tenir le groupe qui fera oublié Cream. Le 20 septembre, les quatre jouent au Tivoli Gardens de Stockholm. Ce soir là, les "White Summer", "Dazed And Confused" et "I Can't Quit You Baby" annoncent la naissance de Led Zeppelin, mélange de riff poignant, d'un chant sensuel et d'une rythmique lourde et sourde.
 Led Zeppelin
De retour de Suède, Peter Grant ne laisse pas retombée ce qui vient de germer. Ils engloutissent alors toutes leurs économies dans la location d'un studio. Mais le nom des Yardbirds n'est pas assez représentatif, après avoir hésité avec Mad Dogs, ils choisissent Led Zeppelin. Keith Moon a inspiré ce nom, en effet il rèvait d'un groupe sonnant comme un Zeppelin de plomb (a lead Zeppelin en anglais). Jimmy Page aime la sonorité de ce nom mais pronocé avec l'accent américain. Donc, pour éviter toute équivoque, Lead Zeppelin devient : Led Zeppelin.
Led Zeppelin, octobre 68
Aux Olympic Studios Barnes, South London, Led Zeppelin enregistre leur premier album éponyme, "Led Zeppelin", en 30 heures et pour 1800 livres ! Ce premier album est enregistré alors que le groupe n'a même pas encore de maison de disques. Rien de semblable n'a jamais été entendu avant. Le violent "Good Times Bad Times" ouvre l'album. "Black Mountain Side" est la touche accoustique de ce disque cloturé par le bluesy "How Many More Times". Ce disque contient quelques bijoux comme "Babe I'm Gonna Leave You" ou encore "You Shook Me", morceau de Willie Dixon qui vaudra à Jimmy Page une anicroche avec Jeff Beck, en effet Beck l'avait enregistré quelques temps plus tôt pour l'album "Truth". Mais le morceau phare est sans aucun doute "Dazed And Confused". Cette chanson, à l'origine baptisée "I'm Confused" à l'époque des Yardbirds, est un monument du Rock ! En grande partie parce que Page joue son solo de guitare avec un archet de violoncel.
Après avoir négocié en contrat avec Atlantic (USA) et avant même que "Led Zeppelin" ne soit sorti, Peter Grant emmène tout son petit monde en tournée aux Etats-Unis. Nous sommes en décembre 1968, échaudé par un public anglais boudeur, c'est d'Amérique que s'envolera Led Zeppelin. Pendant un an et demi, découpé en trois tournées, Led Zeppelin écumera les salles américaines. Ils se produisent au Tea Party de Boston et surtout au Fillmore West de San Francisco ! Malgré une tournée chaotique et coûteuse en logistique, mais puissante lors des concerts, de nouveaux morceaux apparaissent à la play-list : "The Lemon Song", "Whole Lotta Love".
 Led Zeppelin en coulisse
Si les deux premières tournées ne déclenche pas l'hystérie des fans, la troisième, en revanche apporte son lot de groupies. Les coulisses et les chambres d'hôtels sont le théâtre de scène pour le moins étrange. Entre sexe, droque, beuverie rien ne manque aux Led Zeppelin sous l'influence de Richard Cole le roadie allumé, aux idées complètement barrées, comme avec le requin et la petite Jackie. La malette noire de Jimmy Page est un autre sujet sulfureux, que contenait-elle ? Fouets ou grimoires de magie noire.
Led Zeppelin II, sur les routes
"Led Zeppelin II" est enregistré entre deux concerts sous la pression de la maison de disque. L'enregistrement de cet album est typique d'un groupe toujours sur les routes. Robert Plant ira jusqu'à enregistré dans un studio canadien et Page dans des couloirs d'hôtels, quand les studios ne sont pas libre. "Led Zeppelin II" est l'un des plus grands albums de rock de tous les temps."Whole Lotta Love" déclenche l'avalanche, et Page expérimente avec sa fameuse petite boîte noire, qui permet de moduler le son grâce à son antenne. On trouve "Heartbreaker", mais aussi "Thank You", petite balade, ou encore "What Is And What Should Never Be", "Ramble On", le monstrueux "Moby Dick", où John "Bonzo" Bonham étale tout son talent de batteur de génie, et enfin "Bring It On Home" clôture ce chef d'oeuvre.
Entre la deuxième et la troisième tournée américaine de 1969, les Led Zeppelin remettent le pied en Angleterre et enregistre pour la BBC. Ces bandes, souvent piratées, ont été rééditées sur le double album "BBC Sessions" en 1997. Au menu du bon Led Zeppelin live de l'époque, "Whole Lotta Love", "Dazed And Confused", mais aussi le merveilleux "Travelling Riverside Blues" de Robert Johnson. Le 28 juin 1969, le groupe obtient enfin la reconnaissance du pays au festival de Bath. Il triomphe le lendemain au Royal Albert Hall de Londres. Petite note pour nous, les frenchies, le 5 septembre est enregistré l'émission "Tous En Scène" au Kremlin-Bicètre, où Led Zep joue, entre autres, "White Summer", "Whole Lotta Love", ou encore "Dazed And Confused". On retrouve des extraits de ce show télé sur le magnifique DVD "Led Zeppelin".
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Cyber doigt
15/11/2005 01:00
Un petit coup de gueule sur la situation qui dégénère en France en ce moment, avec en particulier un ministre de l'intèrieur démagogue omnibulé par son ambition présidentielle d'une part et quelques imbéciles de l'autre côté qui se croit être détenteur d'un message en brulant des caisses.S'il vous plait messieurs un peu de bon sens les coups ne rêgleront pas l'état d'urgence. Les hommes politiques feraient mieux d'agir plutôt que d'étaler leurs vie au JT de TF1, chaine pourrie vendue et vitrine du capitalisme à la française. Que la France fasse le ménage chez elle avant de donner des conseils en Afrique, ou de faire la morale.
Stoppons l'hypocrisie ou un jour il sera trop tard, il est intolèrable de voir tant de détresse quotidienne dans le 5ème pays le plus riche du monde. Les richesses et les médias sont détenue par une petite frange de la population.
Un type énervé.
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Voodoo child
15/11/2005 00:46
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Jimi Hendrix aura marqué le XXème siècle par un talent hors normes, faisant voler en éclat les frontières du rock et du jeu de guitare électrique. Bluesman virtuose et inventeur de sonorités fulgurantes, il laisse une empreinte inaltérable, fascinante, continuant d'influencer bon nombre de musiciens des dizaines d'années après sa mort. Point d'orgue de la génération psychédélique, sa courte carrière de quatre ans est emblématique d’une comète rock explosée en plein vol, à l’age vingt-sept ans.
Né en 1942 d'un père aux origines indiennes, noires, blanches et Irlandaises et d'une mère noire d'à peine dix-huit ans, Johnny Allen Hendrix ne voit pas son père durant ses trois premières années, celui-ci étant retenu à l'armée. Lorsque le père revient au foyer, il s'aperçoit que sa femme ne s'occupe pas de son enfant et embarque le petit Hendrix rebaptisé James Marshall. Le couple renouera et se séparera plusieurs fois jusqu'à la mort de la mère, Lucille Jeter, en 1950, suite à son alcoolisme et sa dépression. Une enfance douloureuse pour Jimmy (surnom qui se transformera au cours de sa carrière en Jimi), battu et pauvre, il est la risée de son école, qu'il fréquente assez peu au demeurant.
Dès l'âge de huit ans, cet enfant introverti veut jouer les morceaux de jazz et de rhythm'n'blues entendu dans le poste de radio familial : il se fabrique une guitare rudimentaire et s'entraîne jusqu’à ce que son père décide de lui en offrir une vraie pour quelques dollars. Amateur de rock' n roll et de jazz, il traîne dans les clubs de sa ville et forme de petits groupes jusqu'en 1961, année ou il décide de rejoindre l'armée pour couper cours aux problèmes qu’il a avec le lycée et son père.
Embarqué dans le 101e régiment aéroporté, il découvre tour à tour le jeu sauvage des bluesmen qu'il rencontre, le parachutisme et Billy Cox avec qui il se lie d'amitié. Ce nouvel ami, bassiste et féru de jazz, forme avec Jimi Hendrix les Kinks Kasual. Ils reprennent ensemble, à l’occasion de petits concerts, des standards de blues et de rock' n roll. Il quitte l'armée en juillet 1962 suite à une blessure et pars rejoindre Billy Cox à Nashville. C'est l'année de ses premières séances en studio et de sa rencontre avec Little Richard.
Il rejoint sa formation sous le pseudonyme de Maurice James en tant que second guitariste. La légende veut que Little Richard l'écarta du groupe pour des raisons d'ego. Le charisme et les solos d'Hendrix prenant trop de place dans son show. Il décide alors de rejoindre New-York courant 1964, écumant les petits clubs et les séances de studio sous-payées. Il tourne avec des groupes de plus ou moins grande importance (Isley Brothers, Curtis Knight…), et en profite pour rencontrer quelques-unes de ses idoles du blues, en profitant pour échanger quelques techniques. Lassé d'être un simple exécutant, il monte en 1966 le Jimmy & The Blue James. Ses premières influences vont des premiers groupes garage qui expérimentent le blues sous hallucinogènes, à Bob Dylan (auquel il rendra hommage plus tard sur la version explosive de "All Along The Watchtower"), le tout distillé sur une nouvelle Fender Stratocaster équipée d’une pédale fuzz, équipement qui allait bientôt entrer dans la légende. Dès lors, il fait vite impression dans un New-York branché, vite ébahi devant son talent et la puissance de son jeu, de Keith Richard à Bob Dylan en passant par Miles Davis. Chas Chandler, bassiste des Animals, décide de le produire et l'emmène dès septembre en Angleterre.
Un groupe y est rapidement monté, un trio en l’occurrence nommé The Jimi Hendrix Experience, inspiré par Cream, comprend Noel Redding (pourtant guitariste) à la basse et John "Mitch" Mitchell à la batterie. Le jeu frénétique de Mitch allié à la fluidité de Noel pousse le groupe à rapidement enregistrer ses deux premiers 45 tours vers la fin de 1966. Ils font la première partie de nombreux artistes et commencent l'enregistrement de leur premier LP "Are You Experienced ?" sortie en Angleterre en mai 1967, au son novateur, gorgé de trouvailles, au blues psychédélique collant parfaitement à l’époque. Album où figurent des paroles intemporelles, entre illuminations sous acide avec "Purple Haze" ou "Love Or Confusion", d'une poésie rock digne d’un Jim Morrison ("Is that the stars in the sky, or is it, rain fallin’ down / Will it burn me if I touch the sun-uh, yeah, so big, so round"), et blues d'une sexualité ravageuse : "Fire" ou "Foxy Lady". Le public retiendra particulièrement sa reprise de "Hey Joe", pourtant loin d'être la plus belle prestation de l'album. Sa sortie aux États-Unis en juin est précédée par le premier vrai rassemblement hippie qu'est le festival de Monterey en Californie, c’est le départ d’une carrière fulgurante et extraordinaire.
Suite au succès de ses 45 tours et de l'album, l'enregistrement du second LP se profile, mais Jimi doit tout de même remplir le contrat d'un producteur véreux et opportuniste nommé Sam Chaplin (manager de Curtis Knight) à qui il cède quelques séances. Continuant leur tournée incessante, l'Experience enregistre "Axis : Bold as love" (sorti fin 67), toujours produit par Chas Chandler et au son dans la droite lignée du premier LP mais aux recherches sonores plus approfondies. Entre hymne à la liberté, ballades poignantes et blues psyché virtuose, l'album séduit la critique, mais ne comporte pas assez de hits. Pourtant ses talents de poètes et sa sensibilité exacerbée en font de lui plus qu'un guitariste virtuose, il devient l'emblème d'une génération en révolte, dont les paroles et la musique touchent au plus profond, comme avec "Little Wing" tout en générosité et simplicité.
Jimi, travailleur incessant, et déjà dopé, se retrouve à New-York où il enregistre intensément au Record Plant. Un nouvel album se dessine dans un esprit en fusion, les premières séances du futur double LP "Electric Ladyland" commencent en 1968. Il s'adjoint les talents de nombreux musiciens (le bassiste Jack Cassidy du Jefferson Airplane, l'organiste Al Kooper, le batteur Buddy Miles ou Steve Winwood) et en profite pour commencer à écarter Chas Chandler et Noel Redding. De ces jams et morceaux enfiévrés sortiront un chef d'œuvre, salué par la presse au même titre que le Forever Changes de Love ou le Sgt Peppers des Beatles. Créant des atmosphères enfumées (la version longue de "Voodoo Chile") en des morceaux sauvages, proches de l'orgasme où explose une maîtrise inégalée de la guitare et de la wah-wah : "Voodoo Child (Slight Return)". Entre tournée incessante et expérimentations diverses, l'année 1968 se clos à un rythme infernal.
Jimi Hendrix continue à honorer ses contrats, mais commence, à juste titre, à rechigner d'être considéré comme la bête de foire, ses gimmicks sur scène attirant plus les foules que ses compositions. L'année 1969, marquée par le haut de la vague hippie, traîne le groupe pourtant en partie dissout de concerts en concerts, Jimi s’échappe dès qu'il le peut pour développer ses idées en studio. C'est l'année de l’officialisation définitive de Billy Cox au poste de bassiste, c'est également l'année du festival de Woodstock. Sa prestation retardée n'y sera pas éblouissante, mais elle s’inscrira à jamais dans la mémoire d’une génération en plein enlisement dans la guerre du Vietnam. Fin 1969, Sam Chaplin refait parler de lui, Jimi, pour avoir la paix, lui "offre" l'enregistrement du concert au Fillmore East de New-York avec une formation éphémère : Band of Gyspys, avec Billy Cox à la basse et Buddy Miles à la batterie. Album qui sortira en mai 1970, qui fait place à un son plus chaleureux porté par la basse et à la batterie martelée. On en retiendra surtout la vibrante référence à la guerre du Vietnam sur "Machine Gun", où les musiciens cherchent à reproduire le son désespéré des combats à l'aide de leur instrument.
Hendrix commence à être surmené mais continue à enregistrer, et cette fois dans le studio qu'il s’est fait construire à New York : l'Electric Lady. Travailleur acharné aux idées bouillonnantes, il est également un grand innovateur des techniques de studio. L'Electric Lady comporte le must de la technologie de l'époque (le premier enregistreur 16 pistes et la première console 24 voies) et il n'hésite pas à expérimenter, toujours épaulé par le célèbre ingénieur du son Eddie Kramer. Il travaille sur un double LP au son plus soul, plus chaleureux et profite pleinement des capacités du studio, multipliant les overdubs et les essais, réinventant et innovant sans cesse. En parallèle, ses prestations scéniques sont de plus en plus approximatives : il rate et annule de nombreux concerts pour diverses raisons, en particulier à causes de la drogue et de l'alcool qu'il consomme en très grande quantité depuis près de quatre ans. Il retourne à Londres et suite à une soirée bien arrosée, il s'endort, gavé de somnifères. Sa compagne du moment le retrouve le lendemain matin, le 18 Septembre1970, étouffé dans son vomi et inconscient. Il décédera peu de temps après dans l'ambulance qui l'emmène vers l'hôpital. Psychologiquement en danger et victime de la surpression, Jimi Hendrix s'est éteint à l'âge de vingt-sept ans. Un mois plus tard, c’était au tour de Janis Joplin, un an plus tard celui de Jim Morrison.
Jimi Hendrix laisse derrière lui le rêve hippie effondré et l'héritage considérable de sa musique. Ses nombreuses heures passées en studio feront la joie d'éditeurs peu scrupuleux : le nombre des albums non-officiels sortis après sa mort dépassant les trois cents ! Il faudra attendre la mort en 1996 de Chas Chandler pour que son père puisse enfin retrouver les droits de son fils, il s'occupera avec Eddie Kramer des rééditions dès l'année 1997 des albums préexistants et d'albums posthumes cohérents, tel que First Rays Of The New Rising Sun, le double album qu'il avait presque achevé à l'Electric Lady.
Jimi Hendrix aura vécu le blues jusqu'au bout, le transcendant de son énergie, inventant des sons inscrits définitivement dans l'histoire de la musique. Artiste complet, il révolutionna la guitare, élevant le rock vers des sommets rarement atteints. Mais pour beaucoup, Hendrix fut plus qu'un virtuose, il fut l'enfant vaudou, celui qui incante et sublime, rendant la vie tellement plus intense, vous entraînant dans un trip à 100 à l'heure où les déflagrations sonores vous martèlent le fond de l’âme. Expression de la liberté et de la rage de vivre, ses compositions sensibles, empreintes de poésie naïve et déchirée, véhiculent une sauvagerie sans limite. Une comète embras(s)ant le ciel.
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Un mythe, un exemple.
15/11/2005 00:42
Bruce Lee, né le 27 novembre 1940 -année du Dragon, avec les premières lueurs de l'aube, au Jackson Street Hospital, dans le Chinatown de San Francisco. Son père Lee Hoi Chuen: Comédien, vedette de l'opéra de canton, est en tourné à New York, à près de cinq mille kilomètres, à l'Est, et le reste de sa famille - Son frère, ses deux sœurs et ses grands-parents - se trouve à Hong Kong, à plus de huit milles kilomètres dans la direction opposée. On comprend alors que la petite eurasienne d'origine allemande, du nom de Grace Li, qui vient de mettre au monde son quatrième enfant, se sente perdue, isolée, fragile étrangère en terre étrangère,et qu’elle désire avant tout s’attirer la bienveillance des dieux: |
 | Elle lui donne le nom de Li Jun Fan. Li se transforme alors très vite en son homonyme américain Lee, Jun Fan, qui signifie «Protecteur de San Francisco». Le petit Lee se retrouve affublé d’un prénom féminin signifiant «petit Phénix». C’est une ruse imaginée par sa famille pour tromper les démons qui volent, aux premières heures du jour, les enfants males, et Lee le conserve, jusqu'à ce, des années plus tard, lui revienne le surnom, justifié par sa naissance, aussi bien que par son tempérament, de Hsui Loong, « le Petit Dragon » Quant au prénom, que Marie Glover: l'infirmière de la maternité lui avait donné pour l’américaniser, Bruce ne l’entend prononcer que treize ans plus tard, lors de son inscription dans une école anglaise de son pays.
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Bruce apprend en même temps à parler, à marcher et à jouer la comédie. Il a trois ans quand ses parents décident de revenir habiter dans leur appartement de Kowloon au 218 Nathan Road, dans un quartier de Hong Kong. Grâce à son père, qui côtoie, le milieu cinématographique de Hong Kong, Bruce est très tôt un enfant star. Il enchaîne des films qui ont plus ou moins de succès. Mais à seize ans, avec "The orphan" s’est terminé la première carrière cinématographique de Bruce Lee. D’autant plus, qu’entre temps Bruce découvre la deuxième passion de sa vie : Les arts martiaux. |
L'apprentissage des arts martiaux
C’est dans la soirée du 24 novembre 1954 que Bruce, fit la connaissance de celui qui allait devenir l’un de ses meilleurs amis, et qui surtout l’initia au Wing Chun Kung Fu : William Cheung. Durant la période où, William apprenait le Wing Chun, Bruce rejoignit un des nombreux gangs de Hong Kong ; Celui là s’appelait « junction street, les huit tigres ». Un jour de 1953, le gang demanda de l’aide à Cheung, pour se battre contre une bande rivale. Bruce, très impressionnait par la démonstration de William, lui demanda à rencontrer son maître. Après quelques refus, il l’accepta et emmena Bruce, voir le vieil homme qui se prénommait Yip man. Bruce progressa très vite en Wing Chun ! il n‘avait qu’une obsession : Progresser. Ses ennuis chez Yip Man commencèrent à cause de certains étudiants jaloux qui prirent le prétexte que Bruce n’était pas entièrement Chinois pour faire pression sur Yip Man et l’évincer du club. En effet, sa mère avait un quart de sang germanique et Yip Man avait toujours refusé d’enseigner aux étrangers. Yip Man, dépendant à l’époque de ce groupe d’étudiant, accepta donc à contrecœur de renvoyer le jeune Bruce. William succédant à son maître, apprit donc le Wing Chun à Lee jusqu’en 1957. En route vers l'Amérique !
Madame Lee s'était assise près de son fils turbulent et bagarreur. Peter, le frère aîné, lui avait dit que Bruce s'était fait des ennemis redoutables qui avaient juré sa mort: "un certain nombre de ses amis et pas mal de ses ennemis appartenaient à la Mafia chinoise, bien que Bruce n'ai jamais fait partie de cette association" se rappelle Peter. Les parents de Bruce décident de l'envoyer à San Francisco, il partit à bord du cargo "Daisy Mary" Il remportera un concours de danse de Cha-Cha en Chine, "le Crown Colony" La vie en Amérique
Bruce Lee arrive aux USA, à San Francisco en compagnie d'un ami de son père. Il exercera alors plusieurs petits boulots dans la communauté asiatique de San Francisco. Il se rendra ensuite à Seattle chez une amie de son père, Ruby Chow. Il habite alors dans une petite chambre située au dessus du restaurant dans lequel il travaille comme serveur tout en continuant ses études. Il obtient son diplôme universitaire. C'est à cette époque qu'il commence à enseigner le Kung Fu dans les parcs. La rencontre avec Linda
Bruce intègre l'Université de Washington spécialisée en philosophie, il enseignera le Kung Fu aux étudiants. Bruce Lee retourne pour la première fois à Hong Kong. A son retour aux USA, il rencontre le 25 octobre 1963, Linda Emery, une jeune étudiante d'origine suédoise qui deviendra sa femme.
Ils se marient à Oakland le 3 juillet 1964. Bruce commence à enseigner sérieusement les arts martiaux. Mais après avoir gagné un duel dont L'enjeu et la fermeture de son école de kung-Fu. Bruce met en doute l'efficacité de l'enseignement traditionnel et des arts martiaux en général. C'est alors qu'il commença à développer le Jeet Kune Do, qui est basé sur son expérience personnel martial et philosophique. C'est Le 1er février 1965 que né Brandon, leur premier enfant. C'est également cette même année que décèdera le père de Bruce. Le 19 avril 1969, Sa fille Shannon voit le jour. |
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En route vers la gloire
A cette période tout va très vite, Ed Parker (reconnu comme le père du Karaté américain) ayant entendu parler de Bruce Lee, l'invite à Long Beach, pour effectuer une démonstration à son premier tournoi international de Karaté.
Bruce montra son efficacité notamment grâce à son célèbre One Inch Punch. Dans le Public, Jay Sebring, coiffeur du producteur de Batman, William Dozier qui recherche un acteur pour, voit en Bruce Lee de grandes capacités. Il donne à W. Dozier la vidéo de la démonstration de Bruce Lee. Rapidement. Nous sommes en septembre 1965, Dozier souhaite réaliser une nouvelle série TV: "The Green Hornet" (Le Frelon vert).
En1966, La famille Lee déménage à Los Angeles pour le tournage de cette série dans laquelle il tient le rôle de Kato le justicier. Il en tournera une trentaine d'épisodes qui eurent un succès retentissant en Chine (la série fut d'ailleurs rebaptisée sur place "The Kato Show"). Cette même année, il ouvre une troisième école de Jun Fan Gung Fu dans le quartier chinois de Los Angeles. |
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1967 - 1971 Durant cette période, Bruce Lee tourne beaucoup de séries et gagne avec ses cours près de 250 Dollars de l'heure en donnant même des cours particuliers à de nombreuses personnalités telles que James Garner, James Coburn, Steve Mc Queen, Sterling Siliphan ou encore Roman Polanski. En 1970, Bruce subit une grave blessure au dos. Les médecins affirme qu'il ne pourra plus remarcher et l'exhortèrent à cesser son entraînement et à rester allonger pour avoir une chance de récupérer sa santé. Ce fut probablement les moments les plus pénibles, les plus douloureux de sa vie. Bruce dû rester en pratique immobile pour six mois, incapable de détourner son esprit de son inlassable activité et en profite pour peaufiner sa théorie et sa philosophie des arts martiaux. Bruce se rétablira.
1971: La série télévisé "Green hornet" fait un tabac et Bruce devient une SuperStar en Asie où la série à pour nom "Kato show". Lui qui était à l'origine d'une autre série appelé Kung Fu, il fut très déçu d'apprendre que David Caradine obtint le rôle à sa place. Il comprend alors rapidement que conquérir les USA ne sera pas choses facile. Aux yeux des Américains, le Chinois reste un bridé qui fait des arts martiaux. Déçu Lee retourne à Hong Kong pour voir sa mère, Raymond Chow (directeur des studios de la Golden Harvest), en profite et approche Bruce Lee qui signera un contrat de 2 films. La véritable carrière cinématographique de Bruce va alors démarrer avec le premier film d'une série qui n'en comptera que cinq: dont le premier "Big Boss". Il tournera "Big Boss" sous la houlette de Wu Chia Hsiang, puis de Lo Wei.
Le tournage du film aura lieu en Thaïlande, à Pak Chong, près de Bangkok. Le film terminé dans l'année sera projeté pour la première fois le 31 Octobre à Hong Kong, et fera plus de 500 000 entrées et rapportera, dans les 3 premières semaines d'exploitation, 3.5 millions de dollars. Ce qui pour l'époque, et en aussi peu de temps, reste un record. |
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Le deuxième film du contrat de la Golden Harvest, dans le quel Bruce devient aussi Coproducteur, sera "Fist of Fury" (La fureur de vaincre) qui a marché aussi bien que le précédent. La même année, "The way of the Dragon" (La fureur du dragon) entre en chantier. Le multiple champion du monde de karaté de l'époque, Chuck Norris est de la partie. Le film est tourné en Italie. La Fureur de Vaincre, son second film bats tous les records au Box Office en Asie du sud Est, on est obligé d'annulé les projections a cause des embouteillages dans les cinémas. Il réclame et obtient le contrôle total de sont troisième film, il est le producteur, le réalisateur, le scénariste, le chorégraphe et la star de "La Fureur du Dragon" Ce fut son plus gros succès. 6 mois plus tard, il est engagé par la Warner pour tourner "Enter the Dragon" (Opération dragon) réalisé par Robert Clouse. Ce film est la première co-production Sino-Américaine. John Saxon prends un second rôle ainsi que Jim Kelly, ancien champion de Karaté, qui est révélé au public. La musique du film est réalisé par Lalo Schifrin (Bullit, Mission Impossible, Mannix, etc...). 1972: Le deuxième film se prépare, "Fist Of Fury"- La fureur de Vaincre (repris en 2000 par Jet Li). Raymond Chow offre alors à Bruce Lee le choix de devenir, en plus d'être acteur, co-producteur de ce film. C'est le succès total et Bruce Lee passe au rang de superstar en asie. La même année il entame le tournage de "The Way of Dragon", "la Fureur du Dragon" avec Chuck Norris (à l'époque déjà champion d'arts martiaux, il accepte de se faire battre pour le film de Bruce). Le succès est encore plus grand que pour les deux films précédents.
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1972 - 1973 : Tout va aller très vite pendant ses 6 derniers mois Bruce Lee tourne "Enter the Dragon" - "Opération Dragon", ce sera la première co-production Sino-américaine avec John Saxon. On trouvera en début de film une scène avec Sammo Hung et dans les tunnels de la base une des premières apparitions de Jackie Chan. |
La même année il tourne quelques scènes de "Game of Death" - "le Jeu de la Mort" qui a sûrement été le meilleur des cinq films. L'idée de Bruce Lee est de faire s'affronter les plus grands maîtres d'arts martiaux, issus des disciplines les plus efficaces: Aïkido, Kung-Fu, Jujitsu ...Le guerrier monte les marches d'une pagode où à chaque étage se trouve un maître; Le film ne sera jamais fini. 1973 : Un mois après, le film "Enter the Dragon" sort à Hong Kong, le succès est phénoménal.
La mort d'un Géant !
Le 1973 Bruce Lee doit rencontrer Raymond Chow pour discuter du casting du Jeu de La Mort, sur le chemin, il s'arrête prendre l'actrice taiwanaise Betty Ting Pei, afin de lui proposer un rôle dans le film. Chez elle, il a une autre attaque. Elle lui donne un sédatif, mais il ne se réveille jamais. Bruce Lee décède d'un oedème cérébral dû à une allergie à l'aspirine, selon la thèse officielle toujours très controversée. Un Mois après son décès a lieu la première d' "Opération Dragon". Bruce ne verra pas son triomphe se réaliser. Près de 20000 personnes s'amassent sur le trajet qui l'emmène à sa dernière demeure: Le cimetière de Lakeview à Seattle. |
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Génése
15/11/2005 00:34
big bang, théorie du, modèle cosmologique décrivant les premiers instants et l’évolution de l’Univers à grande échelle. Élaboré dans les années 1940 par George Gamow, le modèle du big bang constitue actuellement la représentation théorique la moins contestée des modèles cosmologiques et la plus en accord avec les observations.
Selon le modèle du big bang, une explosion initiale survenue il y a une quinzaine de milliards d’années dans un Univers alors extrêmement dense et chaud est à l’origine de l’expansion et de la structure de l’Univers tel qu’il est observé aujourd’hui. La théorie du big bang est donc un modèle évolutif qui s’oppose aux modèles cosmologiques statiques et stationnaires. L’expression big bang, de l’anglais big (grand) et de l’onomatopée « bang » décrivant le bruit d’une explosion violente, a été formulée en 1950 par l’astronome américain Fred Hoyle dans un esprit de facétie et de provocation, puisqu’il était lui-même l’un des fondateurs d’un modèle rival, celui de l’Univers stationnaire. Cette dénomination, bien que décriée par certains, et en particulier par le mensuel américain Sky & Telescope dans les années 1990, est fortement intégrée dans le vocabulaire de la cosmologie et dans le langage courant.
2.1 |
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L’Univers statique selon Einstein
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Tout modèle cosmologique moderne est fondé sur une théorie généralisée de la gravitation, interaction dominante à grande échelle. Ainsi le modèle du big bang se fonde sur les équations mathématiques, dites équations de champ, issues de la théorie de la relativité générale élaborée en 1915 par le physicien allemand Albert Einstein. Conscient de l’application possible de sa théorie à la cosmologie, Einstein calcule en 1917 des solutions décrivant l’Univers. Intimement persuadé que celui-ci est statique, il adopte le principe cosmologique qui postule que l’Univers est statique, uniforme et isotrope à grande échelle. Dans ces conditions, la seule solution qu’il obtient est un Univers vide. Il ajoute alors dans les équations une constante, la constante cosmologique (notée ), afin d’obtenir une solution non triviale pour l’Univers. L’insertion de la constante cosmologique a pour effet d’annuler dans les équations les termes correspondant à une expansion ou à une contraction. Lorsque l’expansion de l’Univers est effectivement démontrée par Edwin Hubble en 1929, Einstein confesse que l’introduction de la constante cosmologique est la plus grande erreur de sa vie. Cependant, que ce soit par tradition ou pour inclure une hypothétique interaction supplémentaire qui agirait, comme la gravité, à grande échelle, la constante cosmologique est toujours conservée dans les équations.
2.2 |
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L’Univers en expansion selon Friedmann, Lemaître et Gamow
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En 1922, le physicien russe Alexander Friedmann et simultanément l’abbé astronome Georges Lemaître obtiennent, en résolvant les équations de champ, un ensemble de trois solutions attribuant toutes trois à l’Univers une phase première d’expansion (modèles de Friedmann-Lemaître, ou modèles standard). Cette prédiction est brillamment confirmée en 1929 par les observations de galaxies lointaines, réalisées par l’astronome américain Edwin Hubble. En effet, il note la présence systématique, dans le spectre des galaxies lointaines, d’un décalage des signatures spectrales vers les plus grandes longueurs d’onde (décalage spectral vers le rouge), décalage d’autant plus grand que les galaxies sont plus éloignées. Ce décalage vers le rouge indique que les galaxies s’éloignent les unes des autres d’autant plus rapidement qu’elles sont lointaines, ce qui conforte la prédiction d’un Univers en expansion uniforme. Mais il faut attendre la théorie élaborée par le physicien américain d’origine russe George Gamow dans les années 1940 avant d’obtenir une description physique des premiers instants de l’Univers, prédisant une phase primordiale extrêmement dense et chaude qui a incité Hoyle à lui donner, de façon ironique, le nom de big bang.
Les modèles de Friedmann-Lemaître confèrent une géométrie non euclidienne à l’espace, c’est-à-dire qu’une courbure lui est associée. La courbure de l’Univers, fixée par sa concentration en masse (densité), en détermine l’évolution future : si la courbure est positive, l’Univers subira une phase de contraction succédant à la phase d’expansion (Univers fermé); si elle est négative, l’expansion se poursuivra indéfiniment et l’Univers deviendra de plus en plus froid (Univers ouvert). Le modèle développé par l’astrophysicien néerlandais Willem De Sitter et par Einstein décrit un modèle d’Univers de courbure nulle (Univers plat).
3.1 |
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Temps de Planck et unification des interactions fondamentales
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La théorie du big bang cherche à décrire l’état physique de l’Univers lors de l’explosion primordiale. Mais les modèles se heurtent à une barrière temporelle, jusqu’à présent infranchissable, fixée à 10-43 seconde après le big bang. En deçà de cette limite, nommée temps de Planck, la théorie classique de la gravitation cesse d’être valide. Les quatre interactions fondamentales (gravitationnelle, électromagnétique, nucléaire faible, nucléaire forte) ont des portées comparables et sont confondues en une seule interaction (voir théorie des champs unifiée). C’est seulement plus tard, lorsque l’Univers s’est refroidi lors de son expansion, que cette force initiale se scinde en quatre forces distinctes de portée différente. Cependant, en l’état actuel des connaissances, la gravitation n’est toujours pas incluse dans une théorie quantique des champs (voir standard, modèle). Or une telle théorie serait nécessaire pour remonter le temps au-delà du temps de Planck.
Puisque aucune théorie ne décrit l’Univers en deçà du temps de Planck, le big bang, proprement dit, reste inaccessible aux scientifiques. L’origine même de l’Univers demeure donc une énigme indéchiffrable. De plus, la théorie du big bang ne décrit pas les événements précédant immédiatement l’explosion primordiale. Il se peut que le temps lui-même débute à l’instant du big bang ; tenter la description d’un « avant » n’aurait donc aucun sens.
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